Espiets a écrit :Oh ça, je connais, pendant la guerre ma mère en faisait . On appelait ça du "raisiné" et ça faisait office de confiture et j'en amenais à l'école comme gouter tartiné sur des pommes de terre.
et merci pour ce retour de vécu, une carte postale du front précieuse à mes yeux
quelque part , je suis aussi en situation de "guerre" (contre la pauvreté + le covid ), les recettes de grand-mères sont dans ces cas toujours riches d'enseignements, autant en cuisine qu'en soin/santé au quotidien d'ailleurs.
en fait, c'est tout-à-fait ça, une sorte de confiture sans sucre (rajouté); juste une longue et lente réduction au chaudron, l'eau s'en va et donc le jus (et son sucre naturel) se concentre.
avec des grappes bien mûres, c'est inratable, le tout est de bien surveiller les derniers quarts d'heure, car il ne faut pas laisser accrocher au fond, et ne pas laisser trop cuire non plus, sinon, ça ferait plus "pâte de fruit" que "coulis" une fois refroidi.
il faut aussi bien entendu choisir une variété de raisin qui s'y prête, pas besoin de gros grains, mais plutôt d'un bon taux de sucre à maturité.
ronchon 67 a écrit :Je ne savais pas qu'on pouvait transformer ainsi du jus de raisin.
j'ai commencé par faire ça avec le jus de grenade un peu plus tard dans l'automne, et puis voyant que ça fonctionnait bien, j'ai fait la même chose avec le raisin, en tout cas les années où la récolte est abondante.
je jus de grenade concentré (mélasse de grenade) , c'est bien connu dans la cuisine orientale, notamment au Liban, et perso, j'adore ça dans les sauces, ou directement sur un filet de poisson avec un peu de vert de ciboulette ...
l'autre solution pour la longue conservation pour le raisin, c'est évidemment le séchage des grains, mais c'est plus aléatoire au niveau %tage de réussite, et l'usage en cuisine ou pâtisserie n'est pas le même.