Bon, ben voilà, Ayla a trouvé une nouvelle famille à la ville voisine au mois d'octobre.
Mon Tigrounet avait fini par l'accepter totalement.
Peu à peu, Ayla a pris possession de la totalité du territoire et s'est montré très exclusive.
La jolie petite siamoise réservée et timide est vite devenue une chipie .
Malheureusement la gaminette s'est également révélée une véritable peste avec mon vieux matou. Elle l'a harcelé sans cesse et ne reculait ni devant ses feulement ni ses grognements, ni ses coups de pattes, le poursuivait partout et mon vieux chaton, excédé, ne voulait plus rentrer à la maison et a même perdu son légendaire appétit.
Lui trouver une nouvelle famille où elle aurait "ses humains" pour elle toute seule devenait indispensable. Nous avons eu les larmes aux yeux, mais c'est mieux ainsi et ma fille, bien que réaliste, a beaucoup souffert de cette séparation.
15 jours plus tard, en recherchant sur le net où acheter des graines de poivron Karamel, je tombe sur un article concernant un chat roux s'appelant justement Karamel. C'est visiblement un site d'adoption.
Et au lieu de passer mon chemin, j'ai ouvert quelques pages et je suis tombée sur ça :
http://www.rescue-forum.com/adoptes-sor ... 7-a-88456/
Sa vieille maitresse hospitalisée puis décédée, le fils de la maison a immédiatement jeté le chat.
Il était depuis presque 6 mois dans un refuge en Ardèche. La chaterie étant saturée (90 chats dans 40 m carrés, sans compter la fourrière), et gavroche ayant 7 ans, il était 'soldé' afin de faciliter une éventuelle adoption.
J'ai longuement réfléchi, et me suis dit que si mon Szven avait finalement gentiment accepté la gaminette, il pourrait peut être aussi à nouveau accepter un autre chat, si ce dernier se montrait calme gentil. Cela apaiserait ma fille, et permettrait d'offrir un bel avenir à un malheureux.
Alors un après midi, je me suis décidée et suis allée voir ce chat et le prendre 'à l'essai'.
Aujourd'hui, je ne regrette pas (Le chat non plus) d'y être allée.
Szvenko lui a dit des sottises à son arrivée, mais le Gavroche est resté zen. Et une indifférence réciproque s'est installée rapidement.
2 jours après son arrivée, un soir, alors que Sergio était à la maison et que j'étais sensée préparer le repas, il a fallu emmener en urgence Gavroche chez le Véto, il ne pouvait plus marcher et sa patte arrière avait subitement enflé. Verdict : un superbe panari dû a une morsure , une bonne fièvre et plein de traces de griffes sur tout le corps (je n'avais vu que la plus grosse vers le cou). Ce chat timide se faisait bouffer par les autres et dieu seul sait comment la pauvre bête aurait fini si nous ne l'avions pas pris. Les employés du refuge font leur maximum, mais avec autant d'animaux à gérer, pas facile d'examiner minutieusement chaque animal en particulier tous les jours.
Gavroche s'est vite rétabli et apprécie beaucoup sa nouvelle maison.
Et aujourd'hui, malgré quelques escarmouches et même si Gavroche est gentiment collant avec mon chaton lorsque que celui-ci rentre de sa promenade, les choses se passent relativement bien.
Chacun ses apartements privés pour la nuit : Szvenko son fauteuil Louis-Philippe dans notre chambre (ou notre lit) et pour Gavroche, le lit de ma fille.
Dans la journée, Gavroche n'est pas compliqué, lorsqu'il ne mange pas, il passe son temps sur sa chaise, dans la cuisine :
Les deux compères, le soir, devant le placard où sont rangés les croquettes, pochons et autres friandises :
Mon chaton, qui n'a jamais eu beaucoup de patience, ouvre le placard d'un coup de patte parfaitement maîtrisé puis les deux compères s'y engouffrent (et je dois intervenir avant que le Szven ne déverse le carton de pochons sur le sol et que ce ne soit la curée) :
Et à table, chacun sa place.
"Toi, si tu bouges, je t'en colle une...."