Concernant l'ordre du croisement, je conseillerais de faire dans les 2 sens pour voir comment les F1 se comportent. Déjà, ça donne une idée du sens à conserver (détermination du donneur et du receveur), puisque tu pourras voir quelles caractéristiques principales sont conservées. Toutefois avant de laisser tomber l'un des sens, pour ma part, je regarderais aussi comment se comporte les bébés des F1; car si le caractère souhaité s'avère être dégénérant par la suite et qu'il s'estompe (par ex. couleur se différenciant du parent, etc.), alors non seulement c'est inintéressant mais en plus c'est de la perte de temps, de travail.
Il n'y a pas de recette miracle pour connaître à l'avance le caractère taille/couleur/etc. qui sera dominant sur le F1. D'où aussi l'importance du très grand nombre d'individus pour la sélection afin de sélectionner les plants les plus typiques au but visé (càd la souche convoitée).
Croiser 3 variétés c'est possible, si on procède étape par étape, mais en terme de proba ça donne des vertiges,
Si on a A, B et C comme parents, il faut d'abord stabiliser soit AB soit AC, soit BC, avant d'intégrer C dans AB, B dans AC et A dans BC. Les trois scénarios sont envisageables si l'on veut créer son hybride, car chaque combinaison réagira différemment. En gros, croiser 3 variétés c'est un boulot de titan, il vaut mieux oublier ça, à moins d'avoir une décennie de patience lol
Quelles sont tes attentes karamazovv ?
Commence déjà par préciser scrupuleusement quel(s) trait(s) de chaque parent tu souhaites retrouver dans ta tomate hybride.
Par contre, je suis impressionné que la stabilisation de la tomate soit aussi simpliste, aurais-je loupé quelque chose ?
Prenons, un exemple : pour la Merveille des Espiets (mais aussi pour les variétés de tomates que vous conservez et ressortez à chaque saison depuis des années), quelqu'un d'entre vous aurait-il remarqué une perte de vigueur d'une année sur l'autre ?
En d'autres termes, pour les tomates, faut-il impérativement recroiser les parents (qui ont produit le F1) pour obtenir de nouvelles semences vigoureuses, ou bien l'autofécondation de la tomate se suffit à elle-même pour conserver une variété spécifique pour un temps indéterminé ?
Merci à ceux qui répondront à mon interrogation. Je pressens que la réponse risque de changer indubitablement ma façon de concevoir la génétique végétale. Si c'est le cas, càd oui l'autofécondation de la tomate est suffisante pour conserver toute sa vigueur et sa pureté variétale (et c'est certainement le cas pour toutes les solanacées donc), alors dans ce cas, connaissez-vous d'autres végétaux, plantes potagères, qui se comporte de la même manière ?
désolé si c'est un peu confus