Non, ce n'est pas mieux, c'est surtout plus pratique pour nous, on peut rentrer ou sortir le pot.
En début de bonne saison, le pot est dehors la journée et à l'intérieur la nuit, puis progressivement il reste toutes les nuits sans danger dehors et lorsque la saison des froids est passée, extérieur en permanence.
Puis, en fin de saison, pour ceux qui désirent conserver leur plan plusieures années vont le rentrer de façon définitive aux abords de l'hiver.
Un rocoto mérite de vivre plusieures années, de plus il est un des rares piments à supporter le gel, le pied encaisse - 5°C sans broncher.
En Espagne tu doit pouvoir cultiver en pleine terre.
Petit rappel historique, les pim's sont venus d'Amérique en même temps que la tomate, la Pomme de Terrre, j'en passe et des meilleures........
Ceux qui ont ramené les graines de pim's, via la cour d'Espagne, pensaient se faire des couilles en or comme on dit, car le piment remplaçait alors le poivre, très cher à l'époque.
Il n'est pas anodin que la traduction de pepper ait donné d'un côté poivre et de l'autre piment. Les Brésiliens nous disent toujours voici les photos de mes poivres.
Or donc, la culture du piment est si aisée qu'elle peut se pratiquer dans des bidons et autres contenants de récupération qui font le bonheur des pauvres n'ayant pas de surface cultivable.
La multiplication des graines est exemplaire, l'heureux possésseur d'un unique pim's peut envisager une culture de plusieures dizaines voire centaines de pieds l'année suivante.
L'année qui suit, il peut cultiver une région entière puis cultiver la Terre entière, les années suivantes.
Le pauvre hère qui ramena les premières semences de piment ne fit pas fortune avec.
Chez les Hongrois, on observe un comportement similaire, le peuple cultive les pim's à paprika, qui n'est autre que du piment séché, pour remplacer le poivre.
Ce produit est d'une telle richesse que, comble du comble, la Cour Hongroise veut aussi goûter ce produit magique et se met au paprika.
C'est la seule fois au monde où un produit alimentaire passe du peuple à la bourgeoisie. Il n'est pas anodin non plus de constater que les pim's hongrois sont d'une qualité exceptionnelle, car cette fois c'est la Cour du roi qui s'est chargée des hybridations et non pas le bas peuple qui ne maitrisait pas ce phénomène. Les hongrois ont eut la présence d'esprit de croiser les variétés venant du nouveau monde avec celles venant de l'ancien monde, ce qui donna les résultats que nous connaissons :
Piments de force moyenne ou doux, de goût subtil, résistants au froid et capables de produire avec des températures basses des fruits parfumés en un temps record. La haute résistance aux maladies n'était pas de leur ressort car les différences de T° ,assez modestes en soi, ne favorisaient pas l'apparition d'une mosaïque.